L’homme a été créé le sixième jour, selon le plan parfait de Dieu. Dieu créa tout d’abord l’homme en tant qu’être vivant du genre humain (Genèse 1 : 26) puis il fit la distinction entre l’homme et la femme (Genèse 1 : 27). Dans l’ordre de la création, l’homme a donc été créé avant la femme.
Cet enseignement consiste à comprendre pourquoi Dieu a créé la femme et quelle était sa vision en la créant.
La femme fut créée pour l’homme
Premièrement, Dieu a créé la femme pour l’homme comme l’homme a été créé pour Dieu, et cette femme est dépendante de l’homme (1 Corinthiens 11:8-9).
La société pousse aujourd’hui la femme à être indépendante vis-à-vis de l’homme, mais en faisant ainsi, elle incite la femme à désobéir à Dieu en s’écartant de son plan et renverse les fondements que Dieu a établi (Psaumes 11:3). Il s’ensuit que certaines femmes se retrouvent à la place que Dieu a prévue pour l’homme ou le contraire et c’est ainsi que le désordre s’installe. La femme ne doit jamais prendre la place de son mari même si ce dernier est faible, car respecter l’ordre que Dieu a établi permet l’harmonie. La femme a une grande valeur devant Dieu mais elle doit respecter sa place et sa fonction.
L’homme et la femme sont égaux par rapport à la valeur qu’ils ont devant Dieu, mais par rapport à leur fonction, Dieu a institué une différence. Dans Genèse 2:7, la Bible enseigne que l’homme a été formé à partir de la poussière de la Terre et que la femme a été tiré de la côte de l’homme (Genèse 2:21-22), ce qui signifie que « chaque femme est la côte d’un homme » – par conséquent il n’existe pas de célibat pour les femmes. Le plan de Dieu est que chaque femme retrouve l’homme « duquel elle a été prise ». Après sa création, Dieu a emmené la femme vers l’homme car celui-ci ne devait pas être seul (Genèse 2:8) et la femme est nécessaire à l’homme. Le terme homme en hébreu se dit iche et le terme femme icha qui se traduit par « prise de l’homme » ou encore « tirée de l’homme », les deux sont donc liés.
La femme est l’aide de son mari
La femme a été conçue pour aider son mari (Genèse 2:18), et le terme « aide » en hébreux signifie « poutre » en français, qui dans une maison est le soutien de la structure, et le toit étant le symbole de l’homme, de la protection, du chef de famille duquel tout doit dépendre. En tant qu’aide, la femme n’impose pas, mais elle soumet sa volonté à celle de son mari, et doit aussi lui apporter ses richesses. La femme doit donc soutenir, fortifier son conjoint pour que la maison soit solide et structurée. La femme est une aide, une personne qui est obligée de seconder l’autre dans son travail. Elle n’est ni devant ni derrière l’homme, mais à ses côtés où Dieu l’a placée. Elle s’y tient pour comprendre l’homme et lui apporter son soutien dans tous les domaines.
La femme, un don de Dieu pour l’homme
La femme est un don de Dieu pour l’homme.
Celui qui trouve une femme trouve le bonheur; C’est une grâce qu’il obtient de l’Eternel. (Proverbes 18:22).
Ici il ne s’agit pas de n’importe quelle femme, il s’agit d’une femme intelligente (Proverbes 19:14), qui recherche le bien-être de son mari. Femme sage (Proverbes 14:1), elle fait tout ce qu’elle peut pour que les choses aillent bien ; elle est digne de respect et apporte la faveur dans la vie de l’homme. C’est ainsi qu’une femme, par son caractère et son comportement, apporte la paix dans le cœur de l’homme et cela est un cadeau qui vient de Dieu. La femme sage est différente de la femme que la Bible qualifie d’étrangère, de prostituée, d’adultère, de bruyante (Proverbes 21:9 ; 19).
Elle a été créée pour le bonheur de l’homme, et doit donc faire la joie de son mari dans la cuisine, dans le ménage, par son charme et dans tous les autres domaines.
La femme doit respecter son mari et lui être soumise
La femme doit respecter son mari (Éphésiens 5:33), le considérer avec égard sans lui porter atteinte par son langage ou son attitude. La femme est différente de l’homme, et ce que Dieu lui demande c’est le respect. Autant l’homme doit aimer son épouse sans condition, autant la femme doit respecter son époux, car respecter son mari c’est respecter Dieu indirectement, et en le faisant elle obéit à l’ordre de Dieu. Une femme qui respecte son mari se respecte elle-même, car elle est la gloire de son mari.
La femme a été conçue plus faible que l’homme, et le terme utilisé dans la Bible pour le désigner est flebilis en latin, qui signifie « qui pleure » ou « qui se lamente ». Il se rapporte à ce qui est fragile, qui peut se casser facilement et donc qui doit être protégé (1 Pierre 3:7). Ainsi en est-il de la femme par rapport à l’homme, elle est moins forte, moins vigoureuse, moins résistante. Cette particularité de la femme est normale car elle n’a pas la virilité qui fait l’identité de l’homme, elle n’a pas reçu de Dieu la même autorité que l’homme et cela est aussi visible dans l’éducation des enfants, domaine dans lequel un homme peut plus facilement exercer une saine autorité.
Aussi, la femme doit être soumise à son mari (Éphésiens 5:22-24), la soumission c’est l’action de baisser sa volonté avec humilité et respect sans résister. Être soumise à son mari est une disposition du cœur qui vient de l’humilité. La soumission de la femme avec l’amour du mari emmène un équilibre, le bonheur et le bien-être dans la famille. Dieu demande premièrement à la femme d’être soumise car c’est d’abord Eve qui a désobéi dans le jardin d’Éden. L’une des conséquences de ce péché est que depuis lors les femmes doivent exposer leurs désirs et leurs pensées à leur mari avant d’agir.
Quand la femme n’est pas soumise, elle n’est pas un témoignage pour son mari et devant Dieu, elle est un objet de scandale ou de blasphème (c’est-à-dire une parole impie ou un discours qui insulte volontairement Dieu) (Tite 2:5). En revanche, une femme soumise libère la grâce de Dieu sur son mari et sa famille.
Cette soumission est basée sur la révélation du sacrifice de Jésus-Christ. Quand une femme se soumet à son mari mais que le mari est méchant, Dieu s’occupera de son mari (1 Samuel 25:2-38) car Dieu est un Dieu d’ordre et il intervient où la conjointe ne peux pas intervenir.
Mais attention, il y a deux rapports dans la soumission, et quand il est question de la vérité absolue de Dieu, il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Si un mari prend une décision qui est selon la volonté de Dieu, sa femme doit se soumettre car en se soumettant à la pensée du mari qui reflète la volonté de Dieu, celle-ci est accomplie. Mais si le conjoint fait un mauvais choix qui n’est pas un péché, l’épouse doit quand même se soumettre en demandant à Dieu de convaincre son mari car il est le chef. Néanmoins, la femme n’est pas en reste, elle a aussi son propre domaine d’autorité. Tout d’abord, elle a reçu l’autorité de vaincre le vieil homme c’est à dire le péché par la nature du Christ qui vit en elle (Romains 6:6). Ensuite, elle a reçu l’autorité sur le diable, ce serpent qui a vaincu la femme hier dans le jardin d’Eden, aujourd’hui, elle peut s’opposer à lui et lui dire non (Jacques 4:7). La femme a par ailleurs l’autorité sur les démons (Marc 16:17) et sur les maladies (Matthieu 10:8). Elle a également reçu un ministère qu’elle doit exercer, et elle n’est pas inférieure en certaines choses : elle a reçu l’autorité sur le corps de son mari (1 Corinthiens 7:3-4), en tant que maman sur ses enfants en accord avec son époux et dans le cadre de son travail domestique (elle doit organiser sa maison et être ordonnée). Enfin, elle doit exercer l’autorité qui lui incombe dans le cadre professionnel : si son métier la positionne en tant que leader elle ne doit pas être soumise mais exercer son rôle de chef.
Dieu avait une grande vision en créant la femme, il l’a créée pour son plaisir et pour le bonheur de l’homme. Dieu a enfoui de grands trésors en la femme et de grandes responsabilités. La Bible nous dévoile les caractéristiques du modèle de la femme que Dieu a créé, et en la méditant, chacune pourra être transformée pour être ou demeurer une femme selon le cœur de Dieu.
Soyez béni(e)s au nom de Jésus-Christ !
Douglas KIONGEKA