Porter beaucoup de fruits

D’ailleurs, Jésus, en Jean 15 est explicite sur le sujet, et l’image de la verge fleurie d’Aaron en est une autre illustration.

D’ailleurs, en observant les choix d’hommes et de femmes qui ont marché avec Dieu dans la Bible, nous pouvons voir que tous ont porté beaucoup de fruits et réalisé des choses inouïes.

Nous voulons en ce sens saisir la pensée divine quant à ce thème par la vie d’un père, celui de la foi, de notre foi, pour comprendre le mystère caché derrière l’abondance.

 

 

 

La bible enseigne qu’il est bon d’observer et d’étudier les causes de réussite ou d’échec de la vie d’un homme.

Abraham est certainement l’un des hommes qui a le mieux réussi sa marche avec DIEU. Riche spirituellement, riche matériellement, il termine sa vie rassasié de jours âgé de 175 ans, béni d’une promesse et d’une alliance éternelle avec le DIEU Tout-puissant qu’il laisse en héritage à une part de sa progéniture.

Issu d’une famille Mésopotamienne, Abram a un père mais aussi deux frères dont un meurt en laissant derrière lui un enfant. Rien n’est dit sur leur mère. Il est marié et n’a pas d’enfant car sa femme, Saraï est stérile. Il semble qu’il ait adopté Lot, le fils de son frère décédé.

C’est dans ce contexte qu’il reçoit la promesse de DIEU qui lui indique son désir.

 

 

Genèse 12:1-3

Le Seigneur dit à Abram : « Quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père. Puis va dans le pays que je vais te montrer. Je ferai naître de toi un grand peuple, je te bénirai et je rendrai ton nom célèbre. Je bénirai les autres par toi. Je bénirai ceux qui te béniront, je maudirai celui qui te maudira. Par toi, je bénirai toutes les familles de la terre. »

Les versets 2 et 3 expriment les actions du plan de DIEU pour l’humanité. Un plan détaillé qui, étant au bénéfice d’Abram reste plus encore à la gloire de Dieu car il vise d’avoir pour lui un peuple d’hommes sur la terre.

Abram, choisi par grâce puisque pécheur, rappelle que Dieu revient toujours à son plan initial qui consiste à ce que l’homme soit fécond, multiplie, remplisse la terre, assujettisse et qu’il domine. Dans son intelligence, Dieu choisit celui qui dans sa famille a un vrai problème de progéniture pour démontrer sa capacité à répondre au besoin de l’homme, relever les défis du monde travesti par le péché et accomplir sa vision.

 

 

Si on plonge dans la compréhension du choix d’Abraham, on peut comprendre qu’en lui Dieu cherchait le sacrificateur, l’adorateur.

En effet, Abram avait une compréhension développée de ce qu’est l’adoration mêlée de crainte puisqu’il prend ses révélations au sérieux et que constamment, il bâtit des autels comme signes de ses rencontres avec l’Eternel.

Par cet homme, l’importance de l’obéissance et des autels physiques sur la terre prennent leur sens pour entrer dans la stature adéquate du vivre avec Dieu, selon Dieu.

L’autel est une élévation faite pour appartenir à un dieu dans le but de lui ouvrir une porte d’entrée physique sur la terre. C’est une dédicace, un lieu de rencontre, un point d’appui, une piste d’atterrissage. Nous devons toujours vérifier si le mouvement de DIEU est perceptible sur nos autels et nous inquiéter si rien ne se produit après les sacrifices.

Sur l’autel doit être positionné ce qui plaît au dieu, une offrande, un cadeau qui lui est agréable et suscite un mouvement de sa part. Ainsi, s’il y a peu de mouvements de DIEU dans nos vies, nous devons nous poser des questions sur les cadeaux qui ont été faits et quelle en est leur qualité.

Ce point est si important que DIEU mettra à part toute une tribu dans l’objectif de la sacrificature, la gestion des autels du tabernacle. Et encore dans le nouveau testament, l’église est destinée à être un royaume de sacrificateurs dans la gestion de l’autel le plus important, leur propre cœur.

Dans Genèse 4, deux frères offrent à Dieu chacun une offrande mais il favorise un et pas l’autre, preuve que toute offrande n’est pas bonne mais dépend du désir de la personne à qui on offre. Dans Malachie, les Israélites et les sacrificateurs offraient des bêtes chétives et malades au Seigneur qui s’en plaint reconnaissant en cela l’expression d’un mépris.

 

 

En analysant la promesse que DIEU fait à Abram, elle est certes flatteuse quant à la part de DIEU mais elle exige de lui de grands sacrifices, des cadeaux spécifiques.

Il doit quitter :

1- sa terre (son pays). Combien parmi nous aiment tellement leur pays, leur terre qu’ils ne voient pas que l’Eternel en a une meilleure pour eux ? Un pays où coulent le lait et le miel. Dans sa pensée, Dieu sait que cette terre passera et qu’il en faudra une nouvelle. Il nous prépare d’avance à nous détacher de cette terre périssable et veut nous amener à sa compréhension du mieux pour nous : celle du royaume où le roi bienveillant pourvoit à tous les besoins de son peuple et ou ce dernier n’a plus qu’à lui obéir pour en bénéficier et encore mieux l’adorer.

 

2- sa patrie d’où il avait ses repères, sa citoyenneté, sa culture. Issus de démocraties voire de dictatures, le Seigneur désire nous faire entrer dans la compréhension de sa monarchie, de son royaume où il est le roi qui fait de nous ses princes. Il veut nous positionner pour influencer où il le veut par le respect de ses règles, ses lois, ses ordonnances, et que nous portions beaucoup de fruits par cette influence.

 

3- sa famille qu’il quittera progressivement puisqu’il va à Charan d’abord avec son père et son neveu, Lot. Ce n’est qu’à la mort de son père qu’il recevra l’encouragement de Dieu à finir la distance vers le lieu défini. Pour Lot, il faudra une dispute entre leurs troupes pour qu’il se sépare de lui et qu’enfin, Dieu ouvre ses yeux sur une part totale de la promesse, la terre. En ce sens, le constat est clair, Abram était attaché à sa famille, il était sentimental comme tous les hommes et il ne l’a quittée que progressivement. Mais comme pour Abraham, l’appel de DIEU nous demande de quitter tout lien familial qui pourrait entraîner un retard ou constituer un aveuglement dans le plan de DIEU.

 

4- L’obéissance : Le principal de tous les cadeaux que Dieu demande et qui englobe tous les autres est certainement l’obéissance, qu’il honore d’une manière majeure. Genèse (22.15,18)

Tout au long de sa vie avec Dieu, Abram est dans une obéissance aveugle à la voix de Dieu. Il fait totalement confiance à ce Dieu dont les instructions arrivent au fur et à mesure de la marche. En fait, Dieu éprouve notre cœur par des demandes éprouvantes. L’une des plus dures offrandes fut celle d’Isaac. Certes ce dernier ne fut pas sacrifié mais à la lecture des écritures on comprend qu’Abraham l’avait totalement offert à l’Eternel sans discuter. Plus loin la Bible dit qu’il faisait tellement confiance à Dieu qu’il croyait qu’en offrant Isaac sur cet autel, Dieu était capable de le ressusciter.

Au-delà de ce que nous croyons, Abraham avait offert sa vie, son cœur à l’Eternel, allant là où celui-ci lui demandait, demeurant où celui-ci voulait, ayant des prédispositions et apprenant à vivre selon Dieu dans la connaissance, la crainte, la soumission et l’obéissance. Et c’est ce qu’il nous demande également. Abraham après cet épisode voit scellée pour lui et sa progéniture la promesse de bénédiction, de multiplication, d’assujettissement et de domination.

 

 

En Genèse 14, un évènement survient. Abraham arme 318 personnes et défait avec eux 4 rois victorieux pour récupérer son neveu captif. Je souhaite souligner ici que le plan de Dieu de quitter sa famille ne signifiait pas abandonner sa famille comme certains croient. Mais nous devons être courageux, une fois fortifié en DIEU et sensibilisé pour mener le combat pour leur libération.

Abraham s’empare donc des richesses des quatre rois et rencontre un homme d’une nature particulière en qui il reconnaît un supérieur hiérarchique dans le domaine de la sacrificature, Melchisédech. Il pose un acte particulier en lui offrant la dîme de tout ce qu’il a conquis comprenant que sa victoire n’était pas humaine mais divine. Dans notre parcours, Dieu pourrait nous faire rencontrer des hommes supérieurs à nous dans notre domaine. Nous devons les faire participer à nos exploits et leur donner l’honneur qui leur est dû. Ce cadeau attire pour Abram la faveur de Melchisédech qui continuera son service devant le Très-Haut avec une mention pour Abraham le sacrificateur.

 

 

Abraham devant Dieu est un donateur, un sacrificateur qui se donne lui-même pour obéir aux commandements de Dieu. Il donne 10% de ses revenus à un père céleste instituant un principe biblique pour tous les croyants, et donne tout ce qu’il possède en donnant son fils unique. A nous maintenant d’examiner, de vérifier, si ce que nous offrons au Seigneur correspond à ses demandes afin de lui plaire, et si ces cadeaux proviennent d’un cœur sincère afin que nous participions à cette bénédiction d’Abraham à laquelle nous sommes tous appelés.